L'humanité vieillissante, obèse et à bout de souffle est-elle encore capable d'autre chose que ces tentatives de dialogue inharmonique des corps où ce qui fait lien est aussi ce qui tue ? L'image arrêtée dresse un constat saisissant des derniers hoquets de l'humain en cage. Mais la vie et l'œuvre sont partout dans le son, dans les babillages et les clapotis musicaux de la vague, dans cette croyance irréductible qu'une œuvre peut sauver le monde de l'oubli.