Le 13 novembre 2015, des terroristes islamistes semaient la terreur à Saint-Denis et à Paris, tuant 130 personnes, en blessant plus de 600 autres et laissant derrière eux des milliers de traumatisés. Mais si les attentats se sont instantanément inscrits dans les mémoires individuelles et dans l’histoire, qu’en sera-t-il demain ? Comment le souvenir, entretenu par des commémorations annuelles, va-t-il évoluer et de quelle manière le transmettre ? Comment témoignages personnels et mémoire collective fusionnent-ils ? Par quels mécanismes la mémoire traumatique agit-elle ?